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[...] Raconte la nuit de la destruction de l'Atlantide vue par Ten'shi [...]

Ce soir là, Ten’shi était paisiblement allongé sur son lit, repensant aux évènements des derniers jours. Leur roi frenkia avait décidé que les Atlantes étaient assez fort, et pouvaient vivre sans subir la loi de la cour des ombres. Défiant l’un des chefs vampires de laisser vivre sa civilisation en paix, s’il ne voulait pas la destruction de leur cour.

Elle haussa les épaules, peut-être le roi avait raison, peut-être avaient-ils la force de vaincre le fléau actuel. Pourtant beaucoup d’Atlantes n’étaient pas de cet avis, certains scientifiques craignant que la cour des ombres lance une offensive pour détruire la menace qu’ils pourraient représenter. Préparant ainsi des capsules pour préserver les leurs, elle avait été appelée comme beaucoup de jeunes de son age pour être le futur de l’Atlantide en cas d’attaque.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Oseraient-ils vraiment leurs faires la guerre ? Ils font quand même parti de la plus grande civilisation de la planète. Très avancés technologiquement, et scientifiquement, l’Atlantide est le plus sur endroit de la terre.

Un bruit l’a sorti de ses pensées, quelqu’un venait de frapper à sa porte. Après avoir inviter la personne à entrer, et s’être redresser, elle aperçu son jumeau.

« Dis-moi petite sœur… tu as entendu papa, qu’est ce que tu en penses ? »
« Je sais pas trop ! Il suivrait le roi malgré toute ses décision. Il pense que la cour des ombres ne nous attaquera pas… peut-être qu’il a raison ! »
« Tu crois réellement qu’ils ne nous attaqueront pas ? »
« Papa le pense lui ! »

Ken’shi déplia ses ailes, comme par énervement.

« Tu ne jures que par notre père ! Tu ne te dis pas que peut-être ils se trompent, peut-être… »

Ten’shi se redressa, lui faisant face.

« Peut-être que tu devrais arrêter de vouloir te mesurer à père ! Il est le bras droit du roi, et le chef de l’armée Atlante. Tu crois pas qu’il sait de quoi il parle ! »

Elle n’avait pas finit sa phrase, que des cris retentir dans la cité. Se précipitant à la fenêtre, les jumeaux assistèrent au pire scénario qu’auraient pu envisager les scientifiques Atlantes. Aussi loin qu’ils pouvaient voir, une nuée d’être de la nuit arrivée sur eux.

* Tous aux armes ! L’ennemi est parmi nous ! Combattez pour sauver votre cité, et votre roi ! *

Ten’shi regarda son frère dans les yeux, c’était leur père. Il venait d’appeler les Atlantes aux combats. Elle se précipita, ne laissant pas le temps à son frère de l’arrêter.

« Pppèèèèrrrrrrreeee ! »

Elle descendit le plus vite qu’elle pu les quelques marches qui la menait au bureau de son père. Il était trop tard, il était parti. Sortant rapidement de la maison, elle regarda au loin, son père volait déjà au devant de l’ennemi, l’arme au poing.

C’était une nuit effroyable, tant de gens entrain de se battre, qui aurait pu dire si les Atlantes auraient le dessus ou non sur les vampires, et les garous. Certains garous sautaient de toit en toit, se jetant sur les Atlantes qui passaient à leur porter. Elle ne distinguait déjà plus son père. Tant de sang, tant de mort, Ten’shi restait là, figer par le spectacle qui s’offrait à ses yeux.

Une ombre fondit sur elle, la projetant par terre sur le dos, une énorme douleur lui vrilla le ventre. Au dessus d’elle se tenait un énorme puma garou, elle protégea son visage de ses bras, craignant une attaque qui ne vient pas…

Un grognement sourd retentit au dessus d’elle, puis un énorme poids lui tomba dessus. Se découvrant le visage, elle eut un mouvement de recule avant de se ressaisir. Devant son visage se tenaient les crocs du puma, il était couché de tout son poids sur elle, mort. Derrière lui, elle pouvait voir son frère. Ken’shi poussa le corps du garou, et l’aida à ses relever. Ten’shi se tenait le ventre, mais il fallait faire vite. Déployant ses ailes, elle prit son envole, suivit de près par son frère. Il était toujours là pour elle, malgré leur dispute, malgré leur différence de point de vu, il était là quand elle avait besoin de lui, elle le savait.

Des larmes coulaient le long de ses joues, tant de corps reposer dans ces rues si souvent traverser. Elle vit sa meilleure amie, qu’elle ne pouvait sauver, mourir sous les crocs d’un vampire. Et pourtant elle ne pouvait que continuer jusqu’au laboratoire secret où elle devait retrouvé ceux avec qui elle ferait parti de la futur vague d’Atlante.

Le sang coulait toujours sur son ventre, on pouvait distingué des coupures, des griffures faite par le garou. Le chemin était long, et les forces commençaient à lui manquer. Volant de plus en plus bas, Ken’shi s’approcha d’elle prenant son bras au dessus de son épaule l’aidant ainsi à finir la route.

Arrivant au laboratoire, ils pénétrèrent dans le bâtiment, descendant à l’endroit où était cacher les capsules. Lâchant sa sœur, Ken’shi parti voir les scientifiques pour l’embarquement. Ten’shi s’appuya contre l’un des murs, regardant autour d’elle, elle constata que très peu d’entre eux étaient arriver pour l’embarquement des capsules. Beaucoup d’entre eux devaient être mort, où sur le point de l’être.

Yen’ta s’approcha d’elle, c’était un charmant Atlante qui en pinçait pour elle, elle le savait. Et elle, ressentait quelques choses, s’était certain. Il approcha sa main d’elle, mais elle l’arrêta dans son geste.

« Laisse moi faire Ten, laisse moi te soigner ! »

Il posa sa main sur les blessures qu’elle portait, la faisant rougir légèrement. Fermant les yeux, elle parti dans ses pensées. Dans d’autres temps, d’autres lieus, peut-être auraient-ils était ensemble. Si il n’y avait pas eu cette attaque, peut-être lui aurait-elle dit…

« Qu’est ce tu fais ? »

R’ouvrant les yeux, juste au moment où elle vit son frère attraper Yen’ta par le col, le projetant loin d’elle.

« T’approche pas d’elle ! »
« Ken ! »

Revenant près de sa sœur, il lui annonça le départ, la capsule était prête il partait immédiatement avec deux autre Atlantes. Ten’shi eu juste le temps de jeter un dernier regard à Yen’ta avant de disparaître dans la capsule. Elle regarda une dernière fois son frère, avant de s’allonger dans son caisson de cryogénisation. Prenant la pierre d'immortalité que lui tendait le scientifique qui s’occupait d’elle, elle la posa sur son cœur, avant de voir la vitre se refermer sur elle, et de s’endormir.